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BFMTV - Interview Régine Ferrère



Coronavirus: comment les esthéticiennes préparent la réouverture des instituts de beauté


Extrait de l'article de BFMTV paru le 3 Mai:


"....Masques, gants, visières

90% des prestations pourront a priori être assurées à la réouverture. Seuls les hammams, les bassins mais aussi les appareils comme le vapozone utilisés dans certains soins du visage ne devraient pas pouvoir être utilisés car le virus se transmet via des gouttelettes. Les soins humides devraient donc être proscrits.


La Confédération Nationale de l'Esthétique et de la Parfumerie (CNEP), autre organisation représentative du secteur de la beauté et du bien-être, a initié l’élaboration de nouvelles normes avec l’Afnor, en collaboration avec différents médecins. Le but: détailler précisément les nouvelles consignes de sécurité sur chaque type de soin.


"Le soin visage était par exemple problématique, car nous sommes en face à face avec la cliente, nous explique Régine Ferrere, présidente de la CNEP. Or ce type de soin représente 45% du chiffre d’affaires des instituts. Pour le réaliser dans le respect des gestes barrière, l’esthéticienne doit porter masque et visière, se laver les mains, brosser ses ongles, puis utiliser du gel hydroalcoolique avant de débuter le soin. Le visage de la cliente devra être nettoyé, mais elle ne portera bien sûr pas de masque".


La cabine, espace souvent exigu sans fenêtre, devra aussi être nettoyée en profondeur entre chaque rendez-vous. Pour les manucures en revanche, les clientes devront porter leur masque, tout comme leur esthéticienne.


"Beaucoup de règles sanitaires sont déjà en vigueur, rassure Régine Ferrere. Une prothésiste ongulaire travaille déjà aujourd’hui avec des gants, des masques, en désinfectant tout son matériel. Avec les gestes barrière, les normes Afnor, en observant les consignes des préfets sur les restrictions de circulation, nous pourrons ouvrir, en rassurant nos clientes, en assurant leur sécurité et la nôtre comme celle de nos salariés".


Jusqu'à 10% de surcoût

Au delà des précautions sanitaires, ce qui inquiètent les esthéticiennes, ce sont les surcoûts liés à la réouverture et à l'équipement de protection souvent jetable. Selon la CNEP, ce surcoût oscille entre 3 et 10% du prix selon le type de soin.


Aujourd’hui, les professionnels se concentrent avant tout sur la dimension sanitaire. "L’ouverture des instituts spa et autres entreprises de beauté et de bien-être ne pourra pas se faire avant que toutes les garanties pour le personnel et pour les consommateurs ne soient clairement édictées et validées par nos tutelles", résume Régine Ferrere. La France compte environ 70.000 entreprises de beauté et bien-être.


Les esthéticiennes à domicile s’organisent aussi

A côté des salons et instituts, elles sont environ 15.000 à exercer à domicile. Là aussi, les procédures sanitaires vont devoir être aménagées. "A domicile, à la différence des cabines, on peut aérer. Comme en institut, les professionnels devront désinfecter leur zone de travail, donc venir avec leur spray virucide, elles auront leurs masques, leur matériel, explique Régine Ferrere. Les soins pratiqués à domicile sont aussi plus simples, et la cliente est chez elle, ce n’est pas un monde étranger". Reste à définir si comme pour les aides à domicile, l’esthéticienne devra changer de vêtement, mettre les siens dans un sac ou encore travailler bras nus pour se laver facilement les mains, les bras.


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